Le 4 février 2010, j'apprenais que Mme le Maire avait décidé de ne pas réunir le conseil municipal en février alors que nous n'avions pas eu de réunion depuis le 3 décembre 2009.
Je lui envoyais donc un mail afin de lui faire part de ma désapprobation.
Par mail du 6 février, Mme le Maire m'indiquait "Dorénavant, soupçonnant ton amitié pour moi, et cette adresse étant personnelle (nous adressions toujours nos mails sur sa messagerie personnelle) je te demande de me supprimer de tes contacts et de m'envoyer tes remarques si amicales à l'adresse de la mairie".
Voilà qui était clair!!
Le 18 février, je trouvais dans ma boîte à lettre une convocation pour une réunion de conseil le 25 février 2010. Heureuse surprise!!
Dès le 22 février, je lui envoyais le message suivant (à la mairie bien sur, j'avais saisi le message!) afin de voir évoquer certains sujets lors de cette prochaine réunion et il y en avait un certain nombre comme vous pourrez le vérifier (ce qui dérange beaucoup Mme le Maire...)
Lors de cette réunion du 25 février, j'ai été désignée par le conseil pour être secrétaire de séance et c'est donc moi même qui ai rédigé le procès verbal, puisque la secrétaire de mairie avait décidé, depuis le 5 novembre 2009, de ne plus assister aux réunions de conseil.
Afin que chacun puisse faire part de ses remarques et que je puisse éventuellement apporter des modifications, le 21 mars, j'adressais par mail le projet de PV à Mme le Maire ainsi qu'à l'ensemble des conseillers. (Je précise que le procès-verbal définitif est envoyé à chaque conseiller par la secrétare de mairie, en même temps que la convocation pour la réunion de conseil suivante, au cours de laquelle il est proposé à l'approbation)
Mais Mme le maire n'a pas apprécié du tout!
Le 23 mars 11h57, elle m'envoyait un mail me disant entre autres: "je te rappelle que ce compte rendu est diffusé sous mon autorité et qu'avant d'être diffusé à tous, il est bon que le secrétaire de séance nommé soumette à l'avis du Maire son compte rendu pour approbation, comme le font tous les autres secrétaires nommés". Elle m'indiquait également qu'elle retirait tous les noms et modifiait des inexactitudes...
Le 23 mars à 15h03 je lui envoyais le message suivant:
Le 23 mars 17h54, je recevais un mail de Mme le Maire me disant qu'elle était à ma disposition tels jours, telle heure, concernant les modifications qu'elle comptait effectuer.
Je lui répondais le même jour que j'irai la voir en mairie le samedi 27 mars, ce qui fut fait.
A l'occasion de cette entrevue, j'ai eu l'occasion d'exprimer clairement à Mme le Maire les raisons de mon désaccord sur sa manière de gérer son conseil et les affaires de la commune. Je lui ai rappelé quelques règles , particulièrement en ce qui concerne la rédaction des procès-verbaux de réunion, mais elle n'a pas voulu entendre.
C'est donc "son" "compte-rendu" et non le "procès verbal" de la secrétaire de séance qui a été adressé et présenté aux membres du conseil le 7 avril 2010 pour approbation.
Ne pouvant être présente à la réunion de conseil du 7 avril, j'adressais le 28 mars 2010, à Mme le Maire et aux conseillers le mail suivant:
IMPORTANT
J'attire votre attention sur le titre 10 "Orientations budgétaires" de ce procès verbal, § intitulé "Aménagement de la traversée du bourg de Luchac" et particulièrement celui rédigé par moi-même, c'est à dire le seul régulier.
Vous y lirez que c'est lors de cette séance:
- que j'ai rappelé à nouveau la dangerosité de la RD 15 traversant Luchac ( et on sait très bien que c'est de la RD 15 dans sa globalité dont je parlais, le contenu de la pétition le prouve)
- que Mme le Maire a confirmé que Luchac était bien le plus dangereux donc prioritaire
- que j'ai démontré qu'une esquisse était inutile puisqu'une étude était incontournable
- que c'est bien ce soir là que la décision unanime du Conseil a été prise pour une étude pour la traversée du bourg de Luchac (dans sa globalité) et non sur la partie Sud uniquement et encore moins sur la RD 22.
Je confirme que lors de cette réunion du 25 février 2010 il y a bien eu une délibération de prise qui, non seulement n'a pas été suivie d'effet, mais a été purement et simplement annulée et remplacée arbitrairement par une autre décision qui ne figure sur aucun procès verbal.
La suite sur les commentaires du PV du 7 avril 2010
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